Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
16 novembre 2006 4 16 /11 /novembre /2006 21:57

"Le développement constitue à la fois une imposture conceptuelle, en raison de sa prétention universaliste, et une imposture pratique, en raison de ses contradictions profondes."


Serge Latouche, Survivre au développement, Mille et une nuit, 2004, p.73.

Cet objet nécessite un plugin pour être lu ou le fichier n'est pas accessible.
Vous pouvez tenter d'ouvrir directement le fichier par ce lien.

Erik Satie, Gnossienne N°3.
Partager cet article
Repost0
16 novembre 2006 4 16 /11 /novembre /2006 17:16

« Il faut réfléchir sur l’impasse qu’a fait le communisme sur la démocratie. Mais, est-ce que, on devrait pas commencer à réfléchir sur l’impasse que propose déjà le mot « antilibéral » ? Parce qu’une démocratie est forcément libérale… Et avoir fait un hold-up sur le mot antilibéral, est-ce que c’est pas repréparer déjà quelque chose de totalitaire ?1 »

 

Philippe Val, directeur de la publication et de la rédaction de Charlie Hebdo, Extrait de l'émission Le rendez-vous des politiques, France culture, 26 octobre 2006.

1. Syllogisme valien : démocratie = libéralisme d'où antilibéralisme = totalitarisme…




 


Partager cet article
Repost0
16 novembre 2006 4 16 /11 /novembre /2006 16:48


"Quand le riche maigrit, le pauvre meurt."



Libération, "Vive la crise!", supplément au n°860, février 1984.
Cité par Pierre Rimbert,
Libération de Sartre à Rothschild, Raison d'agir, 2005, p.126.
Partager cet article
Repost0
16 novembre 2006 4 16 /11 /novembre /2006 16:10

"Au Nouvel Observateur, je suis le seul à avoir licencié des salariés. A Libération, j'ai résisté à trois grèves générales."

Laurent Joffrin-Mouchard, ex-directeur de la rédaction du Nouvel Observateur, Le Nouvel Economiste, 21 novembre 2003.

Voir: Libération.

Cet objet nécessite un plugin pour être lu ou le fichier n'est pas accessible.
Vous pouvez tenter d'ouvrir directement le fichier par ce lien.

Erik Satie, Gnossienne N°2.
Partager cet article
Repost0
16 novembre 2006 4 16 /11 /novembre /2006 15:37

"Le mérite essentiel du gouvernement de gauche est de nous avoir débarrassés de l'idéologie socialiste."


Alain Tourraine, sociologue, RTL, 22.01.1984. Cité par Pierre Rimbert, Libération de Sartre à Rothschild, Raison d'agir, 2005, p.128.
Partager cet article
Repost0
13 novembre 2006 1 13 /11 /novembre /2006 22:04
"Mais Monsieur, ni vous, ni moi, n'y pouvons rien."




François Mitterrand, journal 19/20 de France 3, février 1993.
Extrait du documentaire de Gilles Balbastre, Le chômage a une histoire, France 5, 2001.
Partager cet article
Repost0
11 novembre 2006 6 11 /11 /novembre /2006 19:38
« Je sais que certains ont des pudeurs effarouchées à parler de flexibilité. Mais je vois pas pourquoi. La flexibilité, c’est... c'est très bien ! »



Edouard Balladur, interview extrait du documentaire de Gilles Balbastre, Le chômage a une histoire, France 5, 2001.

Cet objet nécessite un plugin pour être lu ou le fichier n'est pas accessible.
Vous pouvez tenter d'ouvrir directement le fichier par ce lien.

Claude Debussy, Suite bergamesque III, Clair de Lune.
Partager cet article
Repost0
9 novembre 2006 4 09 /11 /novembre /2006 15:06





Jacques Barrot, Vice-président de la Commission européenne et Commissaire européen chargé des transports, interview extrait du documentaire de Atisso Médessou, SNCF, une erreur d’aiguillage, France 5, 2006.
Partager cet article
Repost0
6 novembre 2006 1 06 /11 /novembre /2006 22:53

« - Alain Minc, qu’est-ce que c’est qu’un libéral de gauche ?

- Oui, c’est la question à cent francs ! (...) Le libéral est quelqu’un qui croit aux vertus du marché. Le libéral de droite, je commence par là, croit que le marché est le meilleur moyen d’obtenir un optimum économique, mais qu’il faut faire en sorte de maintenir un certain nombre de stabilisateurs pour que la société ne bouge pas trop même si on atteint l’optimum économique. Le libéral de gauche, donc moi, croit que le marché, outre un certain nombre de vertus économiques, peut être un moyen assez brutal de changer la société et que de ce point de vue il faut le laisser jouer à plein. »



 
Alain Minc, Emission Apostrophe. Extrait du documentaire Le chômage a une histoire, Gilles Balbastre, France 5, 2001.
Partager cet article
Repost0
6 novembre 2006 1 06 /11 /novembre /2006 22:06

L’air du temps, si certains le pressentent, d’autres l’anticipent, illustrant avec l’humilité et la discrétion qui sied aux parvenus le nouvel esprit du capitalisme: l’employabilité. Qui mieux qu’un précurseur comme Monsieur Strauss-Kahn a su incarner cette trop rare aptitude, tour à tour ministre, consultant, avocat, expert, lobbyiste, maire et encore ministre. Le conflit d’intérêts ne saurait l’effleurer, puisque bien compris, d’apparemment inconciliables ils se révèlent solidaires1.

Battu aux législatives de 1993, le peu de surface politique que lui garantit son poste de conseiller d’opposition à la Mairie de Sarcelles2 se voit amplement compensé par le parti qu’il tire de ses activités extra-municipales, qui n’auraient avec l’intérêt général de rapport, s’il était établi, que d’homonymie3. Vice-président dès 1994 du « Cercle de l’industrie » (lobby de l’industrie française auprès de Bruxelles), fondé par Raymond Lévy, ex-PDG de Renault, il y côtoie entre autres Vincent Bolloré, patron du groupe Bolloré et de Havas,  Maurice Lévy de Publicis, Lindsay Owen-Jones de L'Oréal ou Jean Gandois, ex-PDG de Pechiney puis au CNPF4.
En somme, comme vous, comme moi...

 

Copinage dans le sillage duquel il crée DSK Consultants, d’abord consultant puis avocat d’affaires, l’amenant indifféremment à travailler, entre dîners mondains et intrigues bruxelloises,  pour Alcatel, EDF, la COGEMA ou la SOFRES, à titre salarié. Statut transitoire mais peu précaire, appointé généreusement, gratifiant son dévouement : de 1993 à 1997, à Alcatel, Monsieur Strauss-Kahn serait redevable de la somme de 2 millions de francs, à EDF de 1,5 millions, à la SOFRES et la COGEMA de 600 000 francs chacune. Ajouter à cela quelques menus services rendus notamment à Eurométaux, Métaleurop et le cimentier Bertrand Collomb, pour faire bon ménage.
Un peu finalement, comme vous, comme moi...
 

En 2002, du  « groupe intermédiaire » - comprendre la « classe » moyenne, vocable insidieux - , Monsieur Dominique Strauss-Kahn donnait la définition suivante, où l’ignorance la plus crasse le dispute à l’impudence la plus éhontée : « Ce sont des tas de gens comme vous, comme moi.5»

 
1. Monsieur Strauss-Kahn a pu affirmer que ses différents postes dans le monde de l’entreprise lui ont été sinon nécessaires, du moins bénéfiques, dans l’exercice de ses fonctions de ministre.
2.
Actuellement adjoint au Maire de Sarcelles, dans le Val-d'Oise, Monsieur Strauss-Kahn habite néanmoins dans le XVIème arrondissement de Paris.
3. « On dit homonymes les items qui n’ont de commun qu’un nom, tandis que l’énoncé de l’essence, correspondant au nom, est différent. » Aristote, Catégories, Points Essais, 2002, p.59.
4. Source : L’Expansion.

5. Dominique Strauss-Kahn, LCI, 19 janvier 2002. Cité par Serge Halimi, Flamme bourgeoise, cendre prolétarienne, Le Monde Diplomatique, mars 2002.

Partager cet article
Repost0

Que la lumière soit...

Off  | On   

Recherche

Musiques

ActualitÉS